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Famille Clame : « Une vitrine de notre élevage »

Le nom de Clame est sans doute l'un des plus prononcés sur les podiums des concours Charolais. Découverte d'un clan familial animé depuis trois générations par l'élevage.

Les plaques sont nombreuses sur les murs de l'exploitation du Petit Lac. Parmi celles dont Sabrina, Laurent et Romain sont les plus fiers c'est sans nul doute celle du prix d'Honneur Junior 18 mois 
« Helvétie » qui  a été championne à Paris en 2020 mais aussi celle, toute blanche, du Super prix d'Honneur obtenue à Moulins en 2013 par le taureau « Flaubert ». Ici, sur la photographie, « Régente », prix d'Honneur Junior Réserve, 
« Martinique », grande championne adulte et « ...
Les plaques sont nombreuses sur les murs de l'exploitation du Petit Lac. Parmi celles dont Sabrina, Laurent et Romain sont les plus fiers c'est sans nul doute celle du prix d'Honneur Junior 18 mois
« Helvétie » qui a été championne à Paris en 2020 mais aussi celle, toute blanche, du Super prix d'Honneur obtenue à Moulins en 2013 par le taureau « Flaubert ». Ici, sur la photographie, « Régente », prix d'Honneur Junior Réserve,
« Martinique », grande championne adulte et « Sibelle », 1er prix d'Honneur Laitonne, au Maurault, cette année. À leurs côtés, Laurent, Sabrina, Mathilde Andriot et Romain Clame.
© AA03

La famille Clame est l'une des plus reconnues dans le monde de l'élevage Charolais. Une aventure familiale qui démarre au domaine du Petit Lac, sur la commune de Sauvagny, en 1939, avec la reprise du cheptel Desmard, à Vieure, par Jean-Louis Clame.
À la tête d'un cheptel de cinquante vaches évoluant sur une surface de 80 hectares, Jean-Louis et son fils Raymond participent, dès les années 1950, aux concours du département avec ses vaches « Régente » et « Reine ».
Vient enfin le tour de Roland, fils de Raymond, qui s'installe aux côtés de son père, au cours de l'année 1972. Son frère, Bernard Clame, choisit de s'installer au domaine des Habits, à  Bourbon-l'Archambault, dans les années 70 et développe son propre élevage, devenu aujourd'hui le Gaec Clame-Aubouard, dirigé par Laurent et Thierry Clame.
Raymond et Roland assistent, en 1990, à la naissance d'un veau « Fructidor » qui connaîtra un parcours spectaculaire  sur les concours en remportant les prix les plus prestigieux. C'est à partir de cette période que l'élevage s'agrandit et compte désormais 70 vaches. La SAU suit le même chemin pour atteindre les 120 hectares.
Raymond Clame fait valoir ses droits à la retraite en 1994. Son fils, Roland, sera rejoint, quelques années plus tard, en 2003, par sa fille Sabrina et son époux, Laurent Andriot. Ensemble, ils forment le Gaec Clame-Andriot.

La sélection pour véritable moteur
La sélection est un véritable moteur pour la famille dont les résultats se font vite ressentir à travers les plus belles récompenses des concours de la région. Une notoriété accrue par « Helvétie » et « Faubert ».
Depuis 2014 et le passage à la retraite de Roland, c'est Romain Clame qui a rejoint le Gaec familial après avoir obtenu, comme sa soeur et son beau-frère, un BTS Acse, à Challuy (58). Ensemble, ils élèvent désormais 175 vaches charolaises inscrites HBC sur une surface de 330 hectares.

Les fruits de longues années de travail
Pour Sabrina et son frère Romain, les concours sont « indispensables pour promouvoir l'élevage. C'est une véritable publicité pour nous. Les animaux que nous présentons sont les fruits de plusieurs années de travail, de sélection. Nous préparons les animaux que nous destinons aux concours environ un an à l'avance pour les vaches et les taureaux. Quant aux veaux, nous remarquons ceux qui se démarquent dans les lots, dans l'espoir de les vendre lors de ces événements ».

Un soin tout particulier pour les animaux sélectionnés
Des animaux qui sont particulièrement soignés en amont : « Nous trions les meilleurs mâles. Ensuite, les chanceux suivent une alimentation particulièrement équilibrée, sans trop d'excès. Le jour du concours, ces animaux doivent être présentés sous leurs meilleurs aspects avec un beau poil. Le coup d'oeil est essentiel, à la fois pour nous éleveurs mais aussi pour le jury ». Une préparation à laquelle s'ajoute le dressage de l'animal afin qu'il suive parfaitement son maître à travers une marche naturelle au licol.
La veille d'un concours, c'est la toilette comme l'explique Sabrina Clame : « Dès la sortie du pré, nous assurons un premier lavage suivi d'autres jusqu'au transport des animaux sur le lieu du concours. Ils apparaîssent alors sous leurs meilleurs aspects ».
Le jour J, la famille Clame reçoit l'aide de membres de la famille et d'amis. Une aide indispensable pour Sabrina : « Sans eux, la tâche serait compliquée !
Nous faisons appel à d'anciens stagiaires mais aussi d'anciens acheteurs qui ont plaisir à venir nous donner un coup de main ».
Les jeunes éleveurs participent aux concours les plus reconnus de la race charolaise en présentant de nombreux animaux à chaque édition : « En fonction des animaux que nous possédons, nous présentons entre douze et dix-huit bêtes ».

Moins d'exposants, quelques ventes
Avec le recul, l'expérience des concours, la famille Clame a vu évoluer ces concours comme l'explique Romain : « Le nombre d'exposants aux concours a diminué. Les ventes sont aussi de plus en plus rares sur place. Tout de même, Moulins reste une exception ».
Outre les concours, la famille Clame-Andriot commercialise ses animaux à la ferme mais aussi quelques fois aux ventes aux enchères.

Plus d'infos :
gaec-clame-andriot.fr

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