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Jean-Loup Chatard : « Échanger, progresser ensemble »

Jean-Loup Chatard est le nouveau président de la fédération départementale des Ceta pour l’Allier.

Jean-Loup Chatard, président fédération départementale des Ceta pour l’Allier.
Jean-Loup Chatard, président fédération départementale des Ceta pour l’Allier.
© Jean-Loup Chatard

Vous êtes installé sur la commune de Cognat-Lyonne, au lieu-dit Lunelle depuis 2009 en EARL. Pouvez-vous nous décrire votre exploitation ?

Jean-Loup Chatard : Je dispose d’une SAU d’environ 300 hectares dédiés à la culture de céréales exclusivement telles que le blé tendre, blé dur, tournesol, maïs, colza et soja.

Pourquoi vous êtes-vous investi au sein des réseaux Ceta ?

J.-L. C : Je suis rentré en Ceta à l’automne 2009, juste après mon installation en avril de la même année. J’ai plusieurs sites d’exploitation dont l’un qui se trouve en Forterre, sur la commune de Boucé où existait l’un de ces Ceta, contrairement à ma commune où il n’y en avait pas. L’un de mes voisins m’a proposé de l’intégrer et, ainsi, progresser ensemble en mutualisant des essais sur nos exploitations du sud du département de l’Allier. Nous sommes aujourd’hui de 13 à 14 structures à travailler au sein du Ceta Sud Allier qui dépasse très largement la zone géographique qu’indique son nom et rejoint également le centre du département.

En ce qui concerne l’Allier, quelles sont les grandes orientations suivies par les Ceta ?

J.-L. C : C’est très large car nous disposons de Ceta dédiés à la culture et d’autres orientés vers l’élevage. Ces derniers proposent d’ailleurs des rallyes broutards, des bilans de rations. Concernant la partie céréale, que je connais mieux, nous essayons d’implanter des variétés plus adaptées à nos types de sols qui varient d’une région départementale à l’autre. L’Allier offre d’ailleurs de nombreux types de sols, très différents les uns des autres. Vous savez, la meilleure façon d’appréhender l’adaptation d’une variété est d’apprécier le potentiel de rendement qui suivra. Désormais il faut prendre en compte les aléas climatiques et leurs évolutions et nous pouvons constater chaque année des excès d’eau, de grêle, des gels tardifs et des coups de chaleur précoces.

Comment transmettez-vous vos résultats ?

J.-L. C : Nous avons tous la volonté de réaliser nos propres essais, chez nous, sur notre exploitation. Lors d’un rallye culture ou d’une réunion, nous échangeons notre expérience et nos informations. Ainsi, nous les transmettons aux techniciens lors des tours de plaine. Nous souhaiterions, comme il y a plusieurs années, communiquer en interne, nos marges brutes pour chaque culture. Ainsi, nous pourrons constater, par secteurs, nos niveaux de charges. C’est d’autant plus vrai depuis le début de cette année avec le prix des engrais avec des coûts de charges opérationnelles qui ont explosé même si, il faut aussi le signaler, des prix de vente qui ont aussi augmenté. Avec ces données, nous pourrons également connaitre les marges brutes d’un exploitant qui aurait développé un autre type de production et, ainsi, comparer.

Vos objectifs en tant que président nouvellement élu ?

J.-L. C : Je souhaite, bien sûr, faire perdurer la structure. Nous constatons le retour de jeunes exploitants qui s’intéressent à nos actions. Le renouvellement des générations s’opère au sein des Ceta de l’Allier. Il faut cependant intensifier la communication, notamment sur les réseaux sociaux. Il faut que l’ensemble de la profession soit informée de nos actions sur l’ensemble du département. De cette manière, nous pourrons étendre notre réseau sur des territoires comme l’Ouest et le secteur de la Montagne bourbonnaise où nous sommes peu présents à ce jour. Cependant, je ne souhaite pas imposer l’adhésion aux agriculteurs mais leurs démontrer l’intérêt d’y participer sans contrainte.

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