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Syvofa annonce un bilan très favorable avec une consommation en hausse

Le Syndicat de Défense des Volailles Fermières d’Auvergne se félicite d’un plébiscite de ses productions par les consommateurs ces dernières années. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : nous sommes devenus en l’espace de cinq ans le 5e bassin de production en France. La dynamique est bien là !

L’assemblée générale de Syvofa s’est tenue au château de Chazeron, sur la commune de Loubeyrat, dans le département du Puy-de-Dôme.
L’assemblée générale de Syvofa s’est tenue au château de Chazeron, sur la commune de Loubeyrat, dans le département du Puy-de-Dôme.
© syvofa

Créé en 1967, le Syvofa regroupe tous les maillons de la filière avicole autour de la marque Volailles Fermières d’Auvergne. Il est le garant de la qualité des volailles de tradition produites par ses adhérents. Pour cela, il remplit différentes missions essentielles.

Des arguments forts sur les conditions de production

Une bonne santé de l’organisation qui s’explique aussi et surtout par celle de leurs poulets comme tient à le dire le président du Syvofa, Marc Saulnier : « Notre poulet est sans OGM, alimenté avec du soja cultivé en France pour davantage de sécurité. Il est nourri avec des céréales également cultivées en France par nos agriculteurs français. Notre poulet est élevé en Auvergne, sans aucun traitement chimique et surtout sans antibiotiques afin de réduire l’antibiorésistance. Il est élevé en plein air par des éleveurs engagés, passionnés et professionnels qui s’expriment sur des vidéo et que l’on peut trouver sur les « flash code » des emballages. Un animal qui évolue sur des parcours ombragés avec la ferme intention d’encourager la vie des abeilles en plantant différentes variétés locales et mellifères ».

Développer les ventes et rajeunir le parc d’élevage

Cette bonne santé traduit la reconnaissance et la récompense d’une stratégie collective exigeante. C’est grâce à la combinaison d’un haut degré d’exigence dans les cahiers des charges, et d’une forte protection exercée par des plans de prophylaxie que vivent les filières Label Rouge et bio sur les territoires qui les portent.

La notion de qualité supérieure est la spécificité du Label Rouge. Une caractéristique défendue par Marc Saulnier : « Elle permet de le distinguer d’un produit courant. Mais quel est le produit courant ? Pour les ventes en cru, n’est-ce pas devenu le poulet fermier Label Rouge ? Alors continuons et faisons mieux que les conditions de production commune et pour cela il nous reste à trouver et mettre en place des nouveaux arguments différenciant ».

Des États généraux de l’Alimentation protectionnistes

La loi issue des États Généraux de l’Alimentation a par ailleurs conforté la protection des volailles fermières Label Rouge et bio. Elle participe ainsi à leur renforcement et à leur visibilité dans les réseaux de distribution tant en France que dans d’autres pays. Un constat dont se réjouissent les éleveurs qui exportent déjà sur la Scandinavie, la Belgique et la Roumanie.

Avec leurs huit cahiers des charges produits et un chiffre d’affaires approchant les 80 millions d’€, les volailles fermières d’Auvergne sont un atout économique tant sur notre territoire pour le maintien du tissu rural, qu’économique avec son activité industrielle comme le souligne le président : « En effet l’association des 400 éleveurs et leurs 700 poulaillers ainsi que les 1 000 salariés qui font tourner nos usines sont une puissance importante si nous savons l’utiliser. Il nous appartient de participer et d’adhérer à notre projet ».

La région et l’Europe en soutien à la filière

Il ne faut pas non plus oublier que ces produits sont accompagnés par une politique forte de la part de la région « Auvergne-Rhône-Alpes » et de l’Union européenne, et ce, tant à travers leur promotion que dans le développement des surfaces de production. Marc Saulnier insiste sur le fait que : « La production sous SIQO (signe d’identification de la qualité et de l’origine)  est une vraie orientation régionale qui va continuer à se confirmer dans les années à venir. Le SYVOFA va maintenir sa campagne de communication active pour faire toujours mieux connaître et reconnaître les valeurs de nos produits et de nos éleveurs ».

Le principal relais de croissance à l’avenir sera orienté sur l’export. Pour ce faire, la filière s’appuyera sur la campagne de communication d’envergue mise en place par le SYNALAF (Syndicat National des Labels Avicoles de France)depuis 2018 pour faire connaître les volailles Label Rouge en Europe.

Communiquer tout en répondant aux attentes des consommateurs

Face à L214 qui s’est acheté une campagne publicitaire et a publié sur les réseaux sociaux une nouvelle vidéo stigmatisant l’élevage de poulets de chair, le syndicat veut mettre en avant la solidarité.

Des réflexions qui sont déjà abouties : a poursuite de l’optimisation du bien-être animal avec des perchoirs et des pierres à picorer dans les poulaillers, la mise en place de caméras dans les abattoirs, également le développement de nouvelles gammes plus élaborées avec la valorisation des abats et autres produits marinés qui sont maintenant autorisés par la réglementation. Il reste à faire le travail pour mettre en avant ces produits, les vendre et convaincre des nouveaux consommateurs

Marc Saulnier, très optimiste, encourage les éleveurs à œuvrer dans ce sens : « Je reste persuadé, que l’union fait la force. Oui, nous devons défendre nos métiers respectifs, mais sans oublier que nous sommes une filière et que rien ne peut se faire sans les autres maillons. Nous sommes tous partenaires et fiers de l’être. Alors à nous tous de composer notre avenir, l’enjeu est de savoir comment on transforme nos plus-values qualitatives en valeurs ajoutées pour tous les opérateurs de la filière. Nous pouvons être fiers de notre parcours, et à ce sujet, je tiens à vous dire que je suis confiant, nous avons de bonnes raisons de croire en notre avenir : notre situation géographique, nos outils industriels, notre potentiel à produire et le rajeunissement de nos troupes vont participer à notre développement, soyons tous fiers de nos volailles fermières d’Auvergne, et faisons-le savoir ».


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