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Tronçais : la majestueuse forêt

Patrimoine forestier d’excellence, arbres multi-centenaires, fontaines et légendes, la forêt de Tronçais regorge de richesses parfois méconnues. Un véritable terrain de jeux pour toute la famille.

Une histoire…

C’est sans doute l’un des plus beaux massifs forestiers de France. D’une surface de près de 11 000 hectares, au nord-ouest du Bourbonnais, la forêt de Tronçais est riche d’une histoire de trois cents ans. À l’origine propriété des Ducs de Bourbon, elle est devenue propriété de l’État sous le règne de François Ier. C’est l’un des principaux ministres de Louis XIV, le fameux Colbert, qui donnera l’aspect qu’on lui connait encore aujourd’hui en initiant le reboisement de  cette forêt en vue d’y créer une véritable réserve de bois pour les chantiers de la Marine Royale Française. Une forêt qui a manqué de disparaître à l’ère industrielle pendant laquelle près des deux tiers des arbres ont été abattus pour alimenter les forges de Sologne et de Morat nouvellement créées. C’est aussi grâce à ces industries, gourmandes en énergie hydraulique, que verront le jour les grands étangs de Tronçais, de Saloup et de Morat. Aujourd’hui sa gestion est confiée à l’Office National des Forêts et l’exploitation des bois est principalement destinée à la confection de tonneaux de Cognac et de grands vins français mais aussi à l’ébénisterie et au bois de chauffage.

Des arbres remarquables

La forêt de Tronçais est encore peuplée d’arbres de plus de 350 ans d’âge. On en compte encore dix-neuf qui sont qualifiés de remarquables. Certains ont parfois la hauteur d’un immeuble de quinze étages.

Citons par exemple « La Sentinelle », au rond de Richebourg, avec ses 6 mètres 55 de circonférence, dont les premières feuilles ont vu le soleil vers 1580, ou encore « Le Chêne carré », proche du rond de Viljot, né vers 1630, qu’on surnomme aussi la « Tour Eiffel ». N’oublions pas « Les Jumeaux », également à proximité du Rond de Richebourg, deux billes de bois nées d’une même souche au début du 17ème siècle. Mais, celui qui aurait le plus de valeur pour les forestiers, est, sans nul doute, « Le Stebbing », réputé comme le plus beau pour l’exploitation du bois et qui doit son nom au directeur de l’école forestière d’Edimbourg, qui séjourna chaque année, en compagnie de ses élèves, au cœur de la forêt de Tronçais.

À signaler aussi la présence d’une parcelle interdite au public, une réserve biologique intégrale, la Futaie Colbert dont aucun arbre n’y est exploité.

Le cerf et son brame

On le qualifie de roi de la forêt. Le cerf se fait entendre, surtout à l’automne, lors de la saison des amours, afin d’attirer les femelles. Un râle qui résonne dans les profondeurs de la forêt et qui attire de nombreux amateurs de nature à la tombée de la nuit. Certains auront même la chance d’observer un combat entre deux mâles et d’entendre le bruit des bois s’entrechoquer.

Une activité encadrée par le centre d’activité du Patro de Tronçais qui organise des visites nocturnes. Un observatoire agrémenté de panneaux explicatifs, a aussi été aménagé, à proximité du Rond de la Croix de Vitray.

Des étangs à profusion

Les points d’eau sont nombreux au sein de la forêt de Tronçais. Naturels ou artificiels, ils permettent la pratique de nombreuses activités aquatiques.

L’étang de Saint-Bonnet-de-Tronçais, avec ses 45 hectares de surface, est le plus grand de la région. Il est possible de s’y baigner, d’y pratiquer pédalo, canoë, toboggans, paddles et même d’y jouer au golf à travers un parcours de dix-huit trous.

L’étang de Pirot est plus sauvage. Doté de nombreux sentiers, il est plutôt destiné à la pratique du VTT ou à la randonnée.

À la frontière du département, en limite de celui du Cher, l’étang de Goule est aussi aménagé pour recevoir de multiples activités sportives.

La pêche se pratique plutôt à l’étang de Tronçais ou de Couleuvre.

Sébastien Joly

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